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D’année en année, c’est un nombre qui ne cesse d’augmenter. En 2021, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes, rattachée depuis 2020 au ministère de l’Intérieur) a reçu 4 020 saisines. C’est davantage qu’en 2020 (3 008) et 2019 (2 804), et quasiment deux fois plus qu’en 2015 (2 160). Tirant avantage de la formidable caisse de résonance que sont les réseaux sociaux, le paysage sectaire ne cesse de se recomposer. Il est aujourd’hui « plus vaste, plus segmenté et plus mouvant », note la Miviludes, ce qui rend son travail plus difficile. On est bien loin des années 1990, quand les pouvoirs publics dressaient des listes de « sectes » aux contours plus ou moins bien définis. Dans son rapport, l’instance gouvernementale parle désormais d’un phénomène « à l’état gazeux » et dit avoir décelé « une expansion de petites structures, diffuses (…) et moins aisément identifiables qui s’appliquent très insidieusement au domaine de la santé, du bien-être... Pascal Hammel, le souci des autres
Ce gastro-entérologue, spécialisé en oncologie, a un don pour accompagner les malades, au plus près de leurs besoins, avec une très grande humanité.